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Mothern, un village au fort caractère ![]() Village rhénan situé à 121 mètres d'altitude, Mothern est une cité de bateliers et de pêcheurs avec de nombreuses maisons à colombage. Un village riche en traditions. Côté festivités, outre son carnaval, le dimanche précédent le mardi Gras et sa traditionnelle fête du village avec son marché annuel, le dimanche suivant le 15 août ; Mothern possède également une Fête des Ponts, le 2ème dimanche de juin les années impaires. Un peu d'histoire locale Mothern, qui compte actuellement 2000 habitants, se situe à 1 km du Rhin à l'Est et à 6 km de la frontière du Palatinat (R.F.A.) au Nord, à mi-chemin entre Seltz et Lauterbourg. En l'an 969, il s'écrit « MATRA ». Ce mot rappelle-t-il « MUTTER » (mère) ou « MODER » du nom de la rivière du même nom, qui, à l'époque se jetait dans le Rhin bien plus au Nord qu'actuellement. La question reste ouverte. Les origines du village demeurent incertaines, mais on peut supposer qu'une colonie de pêcheurs a peuplé les lieux. Les eaux du Rhin, avant d'être canalisées, coulaient tout près du village. Le lieu est mentionné la première fois en 878 : Charles le Gros et son frère Louis le Jeune se rencontrèrent pour préparer des négociations avec le Rois Louis III de France. Au 14ème siècle, on signale l'existence d'un château appartenant aux Seigneurs d'Albe, dont le dernier descendant fut décapité ici même en 1368 par les Strasbourgeois. ![]() Jusqu'au 19ème siècle, les habitants de notre village ont subi de nombreuses épreuves : des épidémies s'abattent aux 14 et 15ème siècles sur notre région et déciment la population. La peste fait des ravages de 1358 à 1438. Au 15ème siècle, la situation des paysans s'est dégradée de plus en plus et ils souffrent cruellement des servitudes imposées par les Seigneurs. Leur mécontentement donnera naissance à la Guerre des Paysans. Des bandes de pilleurs ravagent la région. Les villages situés entre la Lauter et le Seltzbach ne furent nullement épargnés. Entre 1618 et 1648, la guerre de 30 ans fait subir à la population les pires atrocités. Pillages, massacres, viols, destructions ; rares sont les survivants le pays est ruiné. ![]() A la fin de ces différentes guerres, « les habitants des villages du bailliage de Lauterbourg se trouvent dans un état si pitoyable qu'ils ne peuvent même plus se vêtir ; de pauvreté et de misère, la plupart se sont enfuis alors que ceux qui restent n'ont même pas de pain sec ». Lentement, les survivants se mirent à restaurer et à reconstruire. En 1680, notre région est rattachée à la France. Sous le règne de Louis XV, la situation est plus calme. Cependant, notre région va encore être troublée par la Guerre de Succession de Pologne (1733 - 1735) et la guerre de Succession d'Autriche (1740 - 1748). Cette dernière est restée célèbre par le passage des PANDOURS, hordes rudes et cruels, dont les méfaits sont restés gravés dans les mémoires. ![]() Quand les troupes françaises reprirent la région, une grande partie de la population prit la fuite par peur des représailles. Vers la fin des années 1790, la plupart d'entre eux revinrent au pays où leurs biens avaient été séquestrés ou vendus par l'Administration. La situation économique de la Région était toujours désastreuse. Après la défaite de Napoléon I à Leipzig en 1813, les troupes coalisées traversèrent le Rhin entre Seltz et Lauterbourg en 1814. Les cosaques stationnés dans notre région pillèrent et volèrent tout ce qu'ils pouvaient trouver. En 1815, une bataille sanglante fit rage dans la forêt de Seltz. Enfin la paix revenue, une période calme s'étend de la Restauration à la guerre de 1870. Mais l'accroissement régulier de la population en 1800, la population avait atteint 847 habitants, en 1855 le village en comptait 1707 posait un nouveau problème. Les gens vivant uniquement de la terre, les récoltes étaient insuffisantes pour nourrir tout ce monde, certaines familles émigrèrent en Russie (une trentaine dans la Région d'Odessa en Crimée), d'autres en Amérique. A la suite de ces mouvements migratoires, la population se ramena à 1193 habitants en 1900. En 1870, éclata la guerre entre la France et l'Allemagne. L'Alsace et la Lorraine furent annexées à l'Allemagne. Il convient de noter la construction de la voie ferrée Strasbourg - Lauterbourg de 1874 à 1876. ![]() L'Electricité est installée dans notre village à partir de 1910. En 1918, l'Alsace revient à la France. Durant cette période entre les 2 guerres mondiales, le développement économique dans cette partie de l'extrême nord de l'Alsace, est au point mort de sa situation géographique. La deuxième guerre mondiale frappe durement notre population. Le 1er septembre 1939, le village est évacué à Bussière Poitevine en Haute Vienne. Après le retour à Mothern en octobre 1940, tout le monde se remet au travail, mais une période de privations, de restrictions de tous genres, de chicaneries et de contraintes de la part des autorités nazies les attendent. Le Chapitre le plus dramatique de cette sinistre époque fut l'incorporation de force des Alsaciens dans le Wehrmacht (en 1942) Mothern a payé un lourd tribut : on dénombre 48 victimes Militaires et 5 victimes civiles. Mothern et le Rhin ![]() La proximité du grand fleuve apportait fréquemment à ses riverains disettes et autres misères. Il arrivait que des crues subites détruisirent toutes les récoltes et moissons de l'année, emportant tout sur leur passage. Le cours du Rhin passa alors à l'Est d'Illingen (Ulich en 960) et ce village, aujourd'hui allemand, faisait partie de Mothern. Mothern formait avec Illingen et Neewiller une seule communauté administrative dépendant du bailliage de Lauterbourg. Les lieux-dits « Illinger Heck » et « Illinger Kirchweg » rappellent les liens qui existaient en son temps avec ce village. Plus tard, le fleuve changea de cours et creusa un nouveau lit plus à l'Ouest, séparant ainsi les deux lieux. Illingen devint de ce fait, une commune située sur la rive droite du Rhin en pays de Bade et fut intégrée en 1727 au bailliage de Rastatt, tandis que Neewiller resta sous la tutelle de Mothern jusqu'en 1802. ![]() L'orpaillage ![]() De nos jours, un autre « Or du Rhin » a remplacé cette activité : l'extraction de gravier. Deux entreprises allemandes Schaufele Mertz et Valet U. Ott exploitent actuellement ces riches gisements jusqu'à une profondeur de 50 mètres. Notre commune tire des ressources non négligeables de ces gravières situées sur la rive droite du Rhin. Un immense lac d'une superficie de 100 hectares, recouvre déjà la partie exploitée transformée en un centre de loisirs : pêche, camping, ski nautique, port de plaisance, etc... 1945-1995 ![]() ![]() Notre population ne s'est pas coupée de ses racines. Elle a su conserver son dialecte. Cet atout linguistique précieux s'avère être capital, tout particulièrement pour notre région. En effet, il multiplie les chances d'embauche dans les domaines de l'emploi et du commerce qui deviennent de plus en plus transfrontaliers. Jadis région frontière et glacis, notre commune devrait à l'avenir, tirer bénéfice de sa position géographique privilégiée au coeur de l'espace rhénan. La proximité de Karlsruhe avec son bassin d'activités et d'emploi, l'implantation d'entreprises et d'investissements dans notre région à la suite de la suppression des frontières, sont autant de facteurs qui nous autorisent à envisager l'avenir avec confiance. Office du tourisme
Sources fcmothern.com
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