- - Recommandez le site à vos amis Recommandez le site à vos amis
fcmothern.com : n°1 en Alsace depuis juillet 2000

Mardi 19 Mars 2024 - St Joseph
3 visiteurs actuellement sur le site
204 visiteurs unique depuis 24h
 

LES « FICHIERS DU WEB »


Retrouvez + de 60 vidéos

ALBUM PHOTOS


Retrouvez + de 1.400 photos

ARBITRAGE
Retrouvez l'actualité des arbitres du FC Mothern ainsi que des tests de connaissances sur les Lois du jeu.

LE SITE A VOIR

Retrouvez + de liens

LIVRE D'OR
Le dernier message a été déposé par Andre EBEL, le Samedi 19 Mars 2011
Déposez à votre tour un message

ALERTES SMS

Bénéficiez gratuitement de ce service

NEWSLETTRE
Soyez alerté des mises à jour du site en vous abonnant à la lettre d'information : Football Club de Mothern.

   

Mothern, un village au fort caractère

Situé à 50 km au Nord de Strasbourg entre Lauterbourg et Seltz, Mothern connu essentiellement pour son carnaval (le plus fou d'Alsace), a su conserver son cadre de vie rurale, un cadre agréable avec une population accueillante (2000 habitants).

Village rhénan situé à 121 mètres d'altitude, Mothern est une cité de bateliers et de pêcheurs avec de nombreuses maisons à colombage. Un village riche en traditions.

Côté festivités, outre son carnaval, le dimanche précédent le mardi Gras et sa traditionnelle fête du village avec son marché annuel, le dimanche suivant le 15 août ; Mothern possède également une Fête des Ponts, le 2ème dimanche de juin les années impaires.

Un peu d'histoire locale


Mothern, qui compte actuellement 2000 habitants, se situe à 1 km du Rhin à l'Est et à 6 km de la frontière du Palatinat (R.F.A.) au Nord, à mi-chemin entre Seltz et Lauterbourg.

En l'an 969, il s'écrit « MATRA ». Ce mot rappelle-t-il « MUTTER » (mère) ou « MODER » du nom de la rivière du même nom, qui, à l'époque se jetait dans le Rhin bien plus au Nord qu'actuellement. La question reste ouverte.

Les origines du village demeurent incertaines, mais on peut supposer qu'une colonie de pêcheurs a peuplé les lieux. Les eaux du Rhin, avant d'être canalisées, coulaient tout près du village. Le lieu est mentionné la première fois en 878 : Charles le Gros et son frère Louis le Jeune se rencontrèrent pour préparer des négociations avec le Rois Louis III de France.

Au 14ème siècle, on signale l'existence d'un château appartenant aux Seigneurs d'Albe, dont le dernier descendant fut décapité ici même en 1368 par les Strasbourgeois.

En 1254, la ville de Lauterbourg devint siège d'un bailliage, englobant 3 villes et 60 villages, dont Mothern, qui dépendait des Princes-Evêques de Spire et restera rattaché à cet Evêché jusqu'à la Révolution Française de 1789.

Jusqu'au 19ème siècle, les habitants de notre village ont subi de nombreuses épreuves : des épidémies s'abattent aux 14 et 15ème siècles sur notre région et déciment la population. La peste fait des ravages de 1358 à 1438.

Au 15ème siècle, la situation des paysans s'est dégradée de plus en plus et ils souffrent cruellement des servitudes imposées par les Seigneurs. Leur mécontentement donnera naissance à la Guerre des Paysans. Des bandes de pilleurs ravagent la région. Les villages situés entre la Lauter et le Seltzbach ne furent nullement épargnés. Entre 1618 et 1648, la guerre de 30 ans fait subir à la population les pires atrocités. Pillages, massacres, viols, destructions ; rares sont les survivants le pays est ruiné.

Le repeuplement des villages est compromis par de nouvelles guerres : Guerre de Hollande entre 1672 et 1679, la guerre palatine de 1688 à 1697 et la guerre de succession d'Espagne de 1701 à 1714.

A la fin de ces différentes guerres, « les habitants des villages du bailliage de Lauterbourg se trouvent dans un état si pitoyable qu'ils ne peuvent même plus se vêtir ; de pauvreté et de misère, la plupart se sont enfuis alors que ceux qui restent n'ont même pas de pain sec ».

Lentement, les survivants se mirent à restaurer et à reconstruire.

En 1680, notre région est rattachée à la France. Sous le règne de Louis XV, la situation est plus calme. Cependant, notre région va encore être troublée par la Guerre de Succession de Pologne (1733 - 1735) et la guerre de Succession d'Autriche (1740 - 1748). Cette dernière est restée célèbre par le passage des PANDOURS, hordes rudes et cruels, dont les méfaits sont restés gravés dans les mémoires.

Pendant la révolution française, notre région fut à nouveau très éprouvée. En 1793, les Autrichiens attaquèrent et repoussèrent les Français jusqu'à Haguenau. Dans nos villages, les Croates se signalèrent par leurs atrocités.

Quand les troupes françaises reprirent la région, une grande partie de la population prit la fuite par peur des représailles.

Vers la fin des années 1790, la plupart d'entre eux revinrent au pays où leurs biens avaient été séquestrés ou vendus par l'Administration. La situation économique de la Région était toujours désastreuse.

Après la défaite de Napoléon I à Leipzig en 1813, les troupes coalisées traversèrent le Rhin entre Seltz et Lauterbourg en 1814. Les cosaques stationnés dans notre région pillèrent et volèrent tout ce qu'ils pouvaient trouver. En 1815, une bataille sanglante fit rage dans la forêt de Seltz.

Enfin la paix revenue, une période calme s'étend de la Restauration à la guerre de 1870.

Mais l'accroissement régulier de la population en 1800, la population avait atteint 847 habitants, en 1855 le village en comptait 1707 posait un nouveau problème.

Les gens vivant uniquement de la terre, les récoltes étaient insuffisantes pour nourrir tout ce monde, certaines familles émigrèrent en Russie (une trentaine dans la Région d'Odessa en Crimée), d'autres en Amérique. A la suite de ces mouvements migratoires, la population se ramena à 1193 habitants en 1900.

En 1870, éclata la guerre entre la France et l'Allemagne. L'Alsace et la Lorraine furent annexées à l'Allemagne. Il convient de noter la construction de la voie ferrée Strasbourg - Lauterbourg de 1874 à 1876.

Après une période de prospérité relative, débute une nouvelle guerre entre les deux pays, c'est la Grande Guerre 1914 - 1918. Les opérations militaires épargnent notre village. Mais 26 incorporés dans l'Armée Allemande y ont laissé leur vie.

L'Electricité est installée dans notre village à partir de 1910. En 1918, l'Alsace revient à la France.

Durant cette période entre les 2 guerres mondiales, le développement économique dans cette partie de l'extrême nord de l'Alsace, est au point mort de sa situation géographique.

La deuxième guerre mondiale frappe durement notre population. Le 1er septembre 1939, le village est évacué à Bussière Poitevine en Haute Vienne. Après le retour à Mothern en octobre 1940, tout le monde se remet au travail, mais une période de privations, de restrictions de tous genres, de chicaneries et de contraintes de la part des autorités nazies les attendent.

Le Chapitre le plus dramatique de cette sinistre époque fut l'incorporation de force des Alsaciens dans le Wehrmacht (en 1942) Mothern a payé un lourd tribut : on dénombre 48 victimes Militaires et 5 victimes civiles.


Mothern et le Rhin

Avant sa canalisation, le Rhin inondait souvent les terres et mêmes les parties basses du village jusqu'aux premières collines et constituait donc une menace permanente pour les habitants.

La proximité du grand fleuve apportait fréquemment à ses riverains disettes et autres misères. Il arrivait que des crues subites détruisirent toutes les récoltes et moissons de l'année, emportant tout sur leur passage. Le cours du Rhin passa alors à l'Est d'Illingen (Ulich en 960) et ce village, aujourd'hui allemand, faisait partie de Mothern.

Mothern formait avec Illingen et Neewiller une seule communauté administrative dépendant du bailliage de Lauterbourg. Les lieux-dits « Illinger Heck » et « Illinger Kirchweg » rappellent les liens qui existaient en son temps avec ce village.

Plus tard, le fleuve changea de cours et creusa un nouveau lit plus à l'Ouest, séparant ainsi les deux lieux. Illingen devint de ce fait, une commune située sur la rive droite du Rhin en pays de Bade et fut intégrée en 1727 au bailliage de Rastatt, tandis que Neewiller resta sous la tutelle de Mothern jusqu'en 1802.

Une autre conséquence de ce changement du cours du fleuve : 211 hectares de terres appartenant à la commune de Mothern se trouvèrent ainsi sur l'autre rive. Seules deux autres communes en Alsace : Munchhausen et Rhinau sont dans le même cas. Cette situation obligea les Mothernois à traverser le Rhin en barques pour chercher du fourrage pour leur bétail pendant la bonne saison et du bois en hiver. Les anciens du village se souviennent encore des passages, parfois périlleux, de ce travail dur, mais indispensable qu'ils connurent jusqu'au début des années 1960.


L'orpaillage

Parmi les métiers liés à la proximité du Rhin, il faudra également citer l'orpaillage qui constituait à extraire des paillettes d'or des bancs de sable et de graviers du fleuve avec un matériel rudimentaire. Ce travail pénible et peu rentable fut pratiqué au moment des eaux basses par des agriculteurs du village et parfois des journaliers. La régulation et l'endiguement du Rhin par Thulla, entre 1827 et 1872, mit fin à cette activité saisonnière.

De nos jours, un autre « Or du Rhin » a remplacé cette activité : l'extraction de gravier. Deux entreprises allemandes Schaufele Mertz et Valet U. Ott exploitent actuellement ces riches gisements jusqu'à une profondeur de 50 mètres. Notre commune tire des ressources non négligeables de ces gravières situées sur la rive droite du Rhin. Un immense lac d'une superficie de 100 hectares, recouvre déjà la partie exploitée transformée en un centre de loisirs : pêche, camping, ski nautique, port de plaisance, etc...


1945-1995

Mothern a été de tout temps un village à vocation agricole. Après la dernière guerre, la grande majorité des familles vivèrent encore de leurs petites exploitations. Les agriculteurs possédant peu de terres mais disposant d'une abondante main d'oeuvre familiale, pratiquaient la polyculture et presque chaque famille cultivait son champ de tabac (entre 10 et 20 ares). Dans les années 1950, la culture de petits fruits et de légumes s'y ajoute, procurant ainsi un revenu complémentaire. Avec la possibilité de trouver du travail dans l'industrie, l'activité agricole est brutalement en régression et il ne reste aujourd'hui qu'un seul exploitant à temps complet dans notre commune. L'implantation d'usines dans notre région a permis aux jeunes de trouver un emploi. Mais c'est surtout le bassin industriel de Karlsruhe qui attire le plus de main d'oeuvre. Depuis le début des années 1960, le nombre des travailleurs frontaliers n'a cessé d'augmenter. Actuellement, plus de 50% de la population active du village ont trouvé un emploi en Allemagne. Travaillant cher Mercedes à Woerth Palatinat, Siemens et Michelin à Karlsruhe, pour ne citer que les entreprises les plus importantes, les « frontaliers » profitent d'un salaire plus élevé qu'en France, d'un taux de change de plus en plus favorable et d'une fiscalité plus avantageuse. La proximité du bassin d'emploi dynamique de Karlsruhe a des retombées positives sur notre village : faible taux de chômage, pouvoir d'achat fort. Cette situation a influé directement sur le niveau de vie et le confort des habitants : construction de nombreuses maisons d'habitation favorisée par la création de lotissements par la commune, équipements ménagers, voitures etc... La crainte que notre village devienne une cité-dortoir de Karlsruhe ne semble pas justifiée.

En effet, Mothern a su garder son caractère propre et ses traditions. Des personnes de tout âge se retrouvent dans une vingtaine d'associations locales, contribuant ainsi au développement culturel et sportif.

Notre population ne s'est pas coupée de ses racines. Elle a su conserver son dialecte. Cet atout linguistique précieux s'avère être capital, tout particulièrement pour notre région. En effet, il multiplie les chances d'embauche dans les domaines de l'emploi et du commerce qui deviennent de plus en plus transfrontaliers.

Jadis région frontière et glacis, notre commune devrait à l'avenir, tirer bénéfice de sa position géographique privilégiée au coeur de l'espace rhénan. La proximité de Karlsruhe avec son bassin d'activités et d'emploi, l'implantation d'entreprises et d'investissements dans notre région à la suite de la suppression des frontières, sont autant de facteurs qui nous autorisent à envisager l'avenir avec confiance.

Office du tourisme
Sources fcmothern.com
8128 lectures
   
PARTENAIRES
Séverine Zinck,
Arbitre Fédéral 3 -
Arbitre Féminine FIFA
Séverine Zinck - 1ère arbitre féminine F3

PARTENAIRES

Le FC Mothern sur Facebook, c'est...
un ami



mais également une...
une page

COMMENTAIRES
Retrouvez ci-dessous les 3 derniers commentaires :

LES ANNIVERSAIRES DU MOIS
Toute l'équipe web du Football Club de Mothern souhaite ce mois, un joyeux anniversaire à :
- Pierre Paul MEYER, né le 10/03/1967
- Séverine ZINCK, né le 19/03/1979
- Christian WAHL HEYD, né le 21/03/1964

SONDAGE
N°6 :
Quel sera selon-vous le classement de la France à l'Euro 2008 ?
Vainqueur
Finaliste
Demi-finaliste
Quart de finaliste
Eliminé au 1er tour
ATTENTION : Un seul vote est autorisé par adresse IP

REALISATION

 
 
PUBLICITE FC MOTHERN